Le Président de la société de gestion depuis le 27 mai dernier a reçu la Rédaction de DA Mag dans ses nouveaux locaux de Rueil-Malmaison(92). Cette rencontre a été l’occasion l’occasion de rappeler l’esprit de Lyovel et de décrire une feuille de route placée sous le signe de la croissance rentable.
Votre parcours professionnel est riche d’expériences d’expériences variées. Quelles en sont les principales étapes Après avoir occupé différents postes financiers?
j’ai ai rejoint Sodexo en 1990 pour y être successivement Responsable de l’activité l’activité de tourisme fluvial puis Directeur général de Sodexo Chili pendant cinq ans avant de retourner au siège comme Directeur des systèmes d’information d’information du groupe. En 2004, j’ai décidé de quitter Sodexo pour créer mon entreprise de restauration automatique. Cette idée a germé lors d’une rupture du tendon d’Achille qui m’a envoyé à la Clinica Alemana de Santiago du Chili. Aux urgences, j’ai ai été frappé par le nombre de personnes dans l’impossibilité de se restaurer. Ce qui ne semblait être qu’une une anecdote personnelle m’a conduit à créer la société O’Tomat après mon retour en France. Deux ans plus tard et une fois le concept de restauration automatique validé chez nos premiers clients, mon associé a repris la direction de l’entreprise qu’il a développée avec succès selon un positionnement favorisant une offre de produits frais haut de gamme.
A La suite de quels événements avez vous été nommé Président de Lyovel ?
Après cette incursion dans la DA, j’ai travaillé pendant cinq ans chez Fraikin en tant que Dirigeant de la filiale française de location longue durée de véhicules utilitaires puis comme Directeur financier du groupe. En janvier 2013, j’ai ai rejoint le groupe Coser aux côtés de son fondateur. Jean-ClaudeBoyer avait décidé de vendre Lyovel pour se recentrer sur la restauration concédée et événementielle qui était l’activité historique du groupe familial. Ma première mission était de gérer cette cession. Après de multiples rebondissements j’ai été en relation avec Montefiore. Le fonds d’investissements m’a a alors proposé de m’associer m’associer à la reprise de Lyovel avec d’autres managers et d’en en assurer la Présidence. Ayant apprécié le professionnalisme des équipes de Lyovel lors de la création d’O’Tomat puis au sein du groupe Coser pendant le processus de vente, j’ai ai accepté ce challenge.
Quel bulletin de santé de Lyovel dressez-vous ?
Avec un parc de 14 000 équipements freestanding et 6 000 machines OCS et fontaines à eau, son chiffre d’affaires 2013 net de redevances clients est légèrement inférieur à 60 millions d’euros HT. Saine et bénéficiaire, cette entreprise dispose d’une une culture familiale que je m’attèle à préserver même si la famille Boyer a cédé l’intégralité du capital. Cette culture est une force pour nos 500 collaborateurs attachés à entretenir des relations de proximité avec nos clients répartis dans le Nord, en Normandie, enPicardie ,en île de France et dans le Centre.
Montefiore détient 96 % du capital de Lyovel et le management auquel vous appartenez, 4%. Entre résultats financiers, services apportés aux clients et prestations proposées aux consommateurs, comment s’équilibrent vos priorités ?
Pour satisfaire les forces en présence et malgré des attentes parfois divergentes, la
seule stratégie possible est la recherche de croissance rentable. Pour résumer ma vision de la croissance rentable je ferais volontiers l’analogie l’analogie avec un «tabouret à trois pieds». Clients, salariés et actionnaires doivent ensemble assurer la stabilité de l’entreprise. La croissance rentable passe d’abord par la croissance organique générée par des offres en phase avec les différents segments de clients. Si des opportunités se présentaient, nous aurons recours à la croissance externe mais sous réserve de conditions financières raisonnables et de proximité avec les dirigeants concernés, car le volet financier ne doit pas occulter l’aspect humain.Ce supplément d’âme âme est vraiment le signe distinctif de Lyovel.
