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GandiPortefeuille

Gandi entre dans une nouvelle phase de développement

By 8 mars 2019décembre 14th, 2023No Comments

L’entreprise parisienne Gandi, géant français du nom de domaine
Internet, s’appuie sur le fonds MontefioreInvestment pour
engager une nouvelle phase de croissance.

Méconnue du grand public, l’entreprise parisienne Gandi est devenue en vingt ans l’un des grands acteurs du nom de domaine Internet (l’adresse qui permet de se connecter à un groupe d’ordinateurs) dans le monde. Elle entre aujourd’hui dans sa troisième phase de développement en accueillant le fonds parisien MontefioreInvestment à son capital pour un montant non communiqué.

« Nous sommes un notaire virtuel qui enregistre les adresses Internet dans la base technique qui constitue Internet », résume Stephan Ramoin, propriétaire de Gandi depuis 2005 après un rachat aux fondateurs Pierre Beyssac, Laurent Chemla, Valentin Lacambre et David Nahmias. Autrement dit, Gandi permet à des entreprises et à des particuliers d’ouvrir des sites Internet à leur nom. Ses services s’étendent aussi aux revendeurs qui commercialisent des noms de domaine et aux prestations qui leur sont souvent associées telles qu’hébergement de sites ou de données, adresses e-mail, certificats de sécurité, etc.

Le nom de domaine : un enjeu de taille

Gandi, qui réalise 37 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 45 % à l’international, avec 135 salariés, gère ainsi 2,5 millions de noms de domaine pour le compte de quelque 800.000 clients, se distingue par un service support interne réparti entre la France, San Francisco et Taïwan pour être joignable vingt-quatre heures sur vingt-quatre et six jours sur sept.

Cette pépite a surmonté la crise de croissance vécue par nombre d’entreprises du secteur après l’éclatement de la bulle Internet . « Gandi allait mal quand j’en ai monté le rachat en 2005 », reconnaît Stephan Ramoin, qui venait de Lycos, un grand nom de l’Internet d’alors. Le dirigeant s’est appuyé sur le fonds américain Stephens Inc., présent à Londres, pour remettre l’entreprise en ordre de marche et la développer.

Acquisitions en vue pour Gandi

« Aujourd’hui, cette phase est derrière nous et, en juillet dernier, je me suis mis en quête d’un nouveau partenaire pour engager la suivante que nous préparions depuis trois ans », résume Stephan Ramoin. MontefioreInvestment a coché toutes les cases.

Quelques règles d’or pour la croissance

« Il s’agit d’un montage complet, nous recomposons le capital autour de l’équipe de management et nous avons prévu d’apporter des fonds complémentaires si nécessaire », explique Daniel Elalouf, directeur général associé de MontefioreInvestment . « C’est une société sur un marché en croissance qui gère des actifs stratégiques pour ses clients avec une très forte culture techno et un vrai service client. » Concrètement, Gandi a désormais davantage de moyens pour recruter, accélérer sa croissance organique et envisager des acquisitions ciblées dans le monde entier.

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