Ils permettent de corriger, par le laser, les défauts de vision. Le niveau d’équipement de Drevon place l’établissement comme “LA” référence dans l’est de la France.
Plus de 8 millions d’euros: c’est la somme que le groupe Avenir Santé aura investie depuis la reprise de la polyclinique Drevon, à Dijon. La moitié de cette somme est réservée à l’acquisition d’équipements de dernière génération. Depuis septembre, l’établissement est doté d’un appareil baptisé Smile Vision, qui permet de corriger sans anesthésie la myopie grâce au laser femtoseconde. Durée de l’intervention – depuis l’entrée jusqu’à la sortie du patient: une heure.
Près de 4 500 interventions par an
D’ici à deux semaines, un nouvel appareil sera livré, pour traiter la cataracte. Il utilise lui aussi le laser femtoseconde qui constitue aujourd’hui la technique la plus indolore et la plus précise qui soit.
Ces investissements ont permis de structurer un centre d’ophtalmologie et de chirurgie réfractive au sein de l’établissement. Ce centre devrait réaliser près de 4 500 interventions par an. Une dizaine de praticiens ont été formés aux nouvelles techniques qui permettent de prendre en charge, outre la myopie et la cataracte, d’autres pathologies: le traitement du glaucome, les maladies rétiniennes (type DMLA), l’astigmatisme, l’hypermétropie ou encore la presbytie. Drevon développe ainsi « une offre unique entre Paris et Lyon », souligne Pierre Kissel, le président d’Avenir Santé.
La constitution d’un centre d’ophtalmologie fait partie de la stratégie d’Avenir Santé qui, depuis la reprise de la clinique en mars 2013, a redressé la barre d’un navire qui affichait d’importantes pertes d’exploitation (250 000 euros par mois). Avenir Santé axe son développement sur des niches qui, parce qu’elles sont inoccupées en Bourgogne, se traduisent par une fuite des patients. L’Agence régionale de santé estime ainsi à 16 millions d’euros le chiffre d’affaires perdu pour la Bourgogne – faute d’une offre de soins correspondant aux attentes des patients. La stratégie semble payante: « Sur les huit premiers mois de l’année, nous avons accueilli 1 200 patients de plus qu’en 2013, sur la même période », avance Pierre Kissel.