L’exploitant d’établissements de soins vient de créer à Dijon un centre d’ophtalmologie.
Avec la reprise en mars 2013, pour 7 millions d’euros dont 6 millions d’immobilier de la clinique dijonnaise Devron, qui avait été placée en redressement judiciaire, le groupe Avenir Santé a décidé d’amplifier sa stratégie des spécialisation médicale. Parmi les 4 millions d’investissement supplémentaire engagés dans cet établissement de santé, 1million vient de permettre d’ouvrir un centre d’ophtalmologie baptisé « Smile Vision », spécialisé notamment dans la rectification de la myopie. « Il s’agit d’une nouvelle offre de soins , à ce jour unique entre Paris et Lyon », certifie Pierre Kissel, ancien pharmacien et président d’Avenir Santé. La société réalise 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie près de 550 personnes. Le dirigeant veut aussi créer pour juin 2015 un centre de soins palliatifs d’une dizaine de lits au départ. L’investissement s’élèvera à 1,5 million d’euros pour une prise en charge annoncée comme « très optimisée ». « Car nous ne sommes pas à la hauteur en France dans l’accompagnement des malades en fin de vie », assure Pierre Kissel.
En recherche de croissance externe
Tous ces développements sont rendus possibles par Montefiore Investment, fonds d’investissement parisien qui contrôle, depuis décembre 2010, 72% du capital. A l’époque de son entrée au capital, la société comptait les seules cliniques de Sens (Yonne) et Mâcon (Saône-etLoire). Elles ont été entièrement refaites pour 45 millions d’euros. « Nous voulons devenir une référence régionale de l’hospitalisation privée » indique l’investisseur qui gère actuellement un portefeuille de 500 millions d’euros d’actifs.
Si la clinique de Mâcon demeure pluridisciplinaire, celle de Sens se distingue en jouant la complémentarité avec l’hôpital de la ville en matière de traitement de l’obésité et en proposant de nombreuses techniques chirurgicales pose d’anneau gastrique, by-pass, «sleeve».
Avenir Santé exploite, depuis octobre dernier, une quatrième clinique à Lons-le-Saunier (Jura) et devrait en acquérir d’autres à terme. « Nous souhaitons encore nous étoffer et sommes à l’affût de toute opportunité de croissance externe en Bourgogne comme dans les régions limitrophes », indique Pierre Kissel.